Une époque faite de peines,
Tourne le bouton pour l'ignorer,
Et ferme les yeux pour ne pas pleurer...
Comme la peine est chose humaine.
Pourtant attentif, j'écoute,
mais n'entend rien,
Aucun espoir pour taire mes doutes,
Je n'attend rien.
Une époque faite de haines,
Ferme les poings pour lutter,
Et reviens aux bien pensants pour ne pas déraper...
Comme la haine est bien pérenne,
Pourtant curieux, je regarde,
mais ne vois rien,
Aucun brave pour assurer la garde,
Je n'espère rien.
D'un futur déjà révolu,
S'échappe le fantasme d'espérer,
puis s'abandonne à la raison pour pleurer...
Comme mon coeur se dilue...